Gabon. Étude d'un mécanisme d'incitation des entreprises forestières à la réduction des émissions de GES

En vue de proposer une stratégie de certification carbone adaptée au secteur forestier, TEREA rencontre les acteurs de la filière bois gabonaises pour échanger sur leurs engagements et leurs pratiques en matière de réduction d’émissions de gaz à effet de serre.

Comment inciter les entreprises forestières à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre ? C’est la question que se pose TEREA dans le cadre d’une étude mandatée par l’Agence Nationale des Parcs Nationaux au Gabon, sur financement de la Banque Mondiale (FCPF). Depuis mars 2021, TEREA travaille en partenariat avec Cibola Partners, bureau spécialisé dans la finance carbone, sur des propositions de mécanismes de crédits carbone ou crédits développement durable pour les entreprises forestières engagées dans des activités de réduction d’émissions.

Cette étude soulève de nombreux questionnements : quel mécanisme de financement et de compensation carbone est le plus adapté au contexte et aux ambitions du Gabon ? Quelles sont les pratiques à mettre en œuvre, à l’échelle de la concession forestière, pour réduire les émissions de gaz à effet de serre ? Mais aussi, question centrale dans l’élaboration de tels mécanismes : comment garantir une compensation financière juste et équitable pour les entreprises qui ont changé leurs pratiques ?

Autant de questions auxquelles le consortium TEREA-Cibola va tenter de répondre, en échangeant avec les principaux acteurs concernés. Ainsi, en juillet 2021, deux consultants de TEREA se rendront au Gabon pour rencontrer les représentants des entreprises forestières, à Libreville et sur le terrain. L’objectif sera de mieux comprendre les pratiques actuelles des concessionnaires, qu’ils soient certifiés (FSC, PAFC, OLB) ou non, et quelles sont leurs attentes vis-à-vis de de la compensation carbone.

Les résultats de ces entretiens, croisés avec la revue bibliographique et des enquêtes auprès de potentiels investisseurs (bailleurs de fonds, entreprises privées) permettront de proposer des mécanismes de compensation adaptés aux pratiques forestières du Gabon, pays déjà largement engagé dans la promotion de pratiques de gestion durable.

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